Le "cancer de l'amiante" pourrait bientôt être détecté plus tôt grâce à une découverte des chercheurs de l'EPF et de l'Université de Zurich. Les scientifiques zurichois ont isolé une protéine fixée à la surface de la cellule cancéreuse et capable de s'introduire dans la circulation sanguine.
Le cancer du poumon provoqué par des fibres d'amiante - ou mésothéliome - n'est actuellement détectable qu'à un stade avancé de la maladie. Le détecter dans le sang de manière régulière et précoce sur les patients n'est toutefois pas encore pour demain.
Le procédé doit d'abord être testé sur des milliers de patients, indique vendredi Bernd Wollscheid, responsable de l'étude, cité dans le communiqué de l'EPF Zurich. Une étape importante qui manque pour l'instant d'un soutien financier. Les conclusions de l'étude ont été publiées dans la revue spécialisée "Clinical Proteomics".