Les deux jeunes femmes du groupe contestataire russe Pussy Riot interpellées mardi par la police dans le centre de Sotchi, ont été relâchées, a constaté un journaliste de l'AFP. La ville russe accueille les Jeux olympiques d'hiver.
Nadejda Tolokonnikova et Maria Alekhina ont été relâchées après avoir été interrogées dans un poste de police dans le cadre d'une affaire de vol dans un hôtel, et sont reparties en taxi. Plusieurs autres personnes appréhendées ont également été relâchées.
Mme Tolokonnikova a affirmé qu'elles avaient été interpellées alors qu'elles ne faisaient que se promener en ville, et accusé la police de violences. Elles ont ensuite été conduites dans un poste de police du district d'Adler, où se situe le village olympique au bord de la mer Noire.
Les deux Pussy Riot sont reparties en "balaclava", une cagoule qu'elles portaient en février 2012 quand elles ont chanté une "prière punk" contre Vladimir Poutine dans la cathédrale de Moscou, avant d'être condamnées à deux ans de camp pour "hooliganisme".
La jeune femme a déclaré qu'elles avaient déjà été interpellées et interrogées pendant sept heures dimanche, et dix heures lundi.
Les deux Pussy Riot avaient dénoncé le projet des Jeux olympiques et appelé à un boycott de la manifestation. Elles se trouvaient à Sotchi avec d'autres membres du groupe pour enregistrer un clip musical intitulé "Poutine va vous apprendre à aimer la patrie".
