La justice britannique a autorisé les deux fillettes qui ont survécu à la tuerie de Chevaline en septembre dans les Alpes françaises à vivre chez leur tante maternelle, a révélé le "Sunday Times". Leurs parents et leur grand-mère avaient été tués dans crime non encore élucidé.
Agées respectivement de 7 et de 4 ans au moment du drame, Zainab et Zeena avaient été placées dans une famille d'accueil depuis le meurtre de leur père Saad al-Hilli, Britannique d'origine irakienne, de leur mère, de leur grand-mère, ainsi que d'un cycliste français.
La tante et l'oncle maternels des enfants réclamaient leur garde depuis des mois. Le juge a précisé que tel était aussi le souhait des deux fillettes. Il a considéré que le couple, dont l'identité n'a pas été dévoilée pour raisons légales, était "en mesure de s'occuper des enfants dans ces conditions très difficiles, qui vont continuer à nécessiter une protection policière".
Piste numéro un
Cette décision tombe alors que Zaïd al-Hilli, le frère de Saad, doit se présenter mercredi à la police qui l'interrogera de nouveau ou décidera de le laisser en liberté.
Placé sous contrôle judiciaire, Zaïd al-Hilli a été placé en garde à vue le 24 juin pendant 36 heures pour être interrogé sur ses relations avec son frère et sur l'héritage laissé par leur père, décédé en 2011.
La famille est la piste n°1 des enquêteurs. Ils ne s'intéressent pas uniquement à Zaïd, soupçonné "d'avoir participé à un complot pour commettre un meurtre", mais aussi aux autres membres de cette famille nombreuse et éclatée.