Les Valaisans, les Jurassiens et les Fribourgeois ont sorti leurs masques et sont descendus dans la rue ce week-end à l'occasion du carnaval. A Sion, les organisateurs ont bénéficié d'un coup de pouce de la météo, réussissant à cumuler plus de 50'000 spectateurs lors des deux cortèges.
Placé sous le signe d'un soleil radieux, le carnaval du chef-lieu valaisan a fait carton plein. "Nous estimons le nombre de participants à 43'000 samedi et à 10'000 dimanche", s'est réjoui Yoann Schmidt, président du comité d'organisation.
Le grand cortège du samedi a réuni une trentaine de cliques. Le lendemain, ce sont près de 75 chevaux qui ont défilé pour la plus grande joie des petits et des grands fêtards.
Ailleurs dans le canton, Brigue, la Mecque du carnaval haut-valaisan, s'est métamorphosée en kasbah. Dans le Lötschental, les traditionnels "Tschäggättä" ont "terrorisé" la population", alors qu'à Evolène ont sévi les empaillés et les peluches.
Le canton du Jura a également vécu un week-end de folies carnavalesques. Les chars et les cliques ont notamment défilé dimanche dans les rues du Noirmont, de Delémont et de Bassecourt devant plusieurs milliers de spectateurs.
La 51e édition du carnaval des Franches-Montagnes est placée sous le slogan "Carnaval, c'est sport". Plus d'une vingtaine de chars et de groupes burlesques ont participé au grand cortège humoristique. Le coup d'envoi des festivités avait été donné vendredi soir avec un cortège nocturne.
A Delémont, baptisée à cette occasion "Trissville", le cortège a séduit les spectateurs massés le long des rues. Le thème de cette édition est "Trisville s'la joue comme Rio", un clin d'oeil au célèbre carnaval de la ville brésilienne ainsi qu'à la Coupe du monde de football.
Du côté de Fribourg, le 46e carnaval des Bolzes a démarré vendredi et se poursuivra jusqu'à mardi. Les fanfares et les chars satiriques ont défilé dans la vieille ville tout le week-end.
Parmi les points d'orgue de la fête: la remise de la clef de la ville par ses autorités au comité du carnaval samedi. Dimanche en fin d'après-midi, le grand Rababou devait une fois de plus être jugé, condamné et brûlé en musique.