Les objets flottants repérés par un satellite chinois près de la zone où l'avion de Malaysian Airlines s'est volatilisé n'appartiennent pas à l'appareil. Il s'agit d'une nouvelle fausse piste. Jeudi, après six jours de recherches, aucun indice probant n'a pu être fourni.
Le Boeing 777, disparu des écrans radar samedi dernier, une heure après avoir décollé de Kuala Lumpur à destination de Pékin avec 239 personnes à bord, reste toujours introuvable. Des avions malaisiens et vietnamiens, dépêchés jeudi au-dessus de la zone où les objets flottants avaient été repérés, en mer de Chine méridionale, n'ont strictement rien repéré.
Les objets détectés par le satellite chinois mesurent 13 mètres par 18 mètres, 14 par 19 mètres, et 22 par 24 mètres. Ils étaient dispersés sur un rayon de 20 kilomètres.
La zone surveillée est traversée par de grandes routes maritimes et semée de nombreux débris, ce qui complique la tâche des opérations de recherche.
Le ministre malaisien des transports Hishammuddin Hussein a en outre démenti une hypothèse avancée par des enquêteurs américains cités jeudi dans le "Wall Street Journal". Selon eux, sur la base de données transmises au sol automatiquement par les moteurs Rolls Royce de l'appareil, l'avion a continué de voler quatre heures après avoir perdu le contact avec le contrôle aérien.
"Ces informations sont inexactes", a déclaré le ministre, alors que les autorités malaisiennes sont sous le feu des critiques pour leur gestion jugée confuse de la crise et des opérations de recherche.
Le Premier ministre chinois a promis que son pays, dont 153 ressortissants voyageaient à bord de l'avion disparu, poursuivra les recherches "aussi longtemps qu'il restera une lueur d'espoir".
L'Inde a accentué jeudi ses efforts de recherche, déployant trois navires et trois avions dans la zone des îles Andaman et Nicobar. L'opération s'effectue en coordination avec la marine malaisienne.
