Trois parachutistes ayant sauté en pleine nuit en septembre dernier du haut de la nouvelle tour symbolique du World Trade Center à New York, ont été arrêté et inculpés. Ce fait divers est le deuxième à mettre en cause la sécurité du bâtiment, toujours en reconstruction.
L'un des parachutistes a expliqué à des journalistes qu'ils n'avaient pas eu de difficultés à entrer sur le site. "Deux barrières étaient ouvertes, il y avait juste une bâche entre les deux. Nous sommes juste rentrés", a expliqué Andrew Rossig.
Les trois hommes et leur complice, arrêtés lundi, ont été inculpés dans la soirée de cambriolage, mise en danger imprudente et saut d'une structure. Ils ont été remis en liberté contre une caution de 3500 dollars (3100 francs).
Les trois individus, dont un travaillait sur le chantier de la tour, voulaient médiatiser leur saut et l'avaient filmé, alors qu'un complice faisait le guet. La vidéo est visible sur Internet.
Le 16 mars, un premier fait divers avait mis en cause la sécurité du bâtiment, en reconstruction douze ans après les attentats du 11 septembre. Un adolescent avait été arrêté après avoir réussi, lui aussi en pleine nuit, à entrer sur le chantier via une brèche dans un grillage.
Il était monté au sommet de la tour 1WTC, en prenant l'ascenseur, puis finissant à pied, jusqu'à l'antenne. Le jeune homme était redescendu tranquillement. Il avait été arrêté alors qu'il quittait les lieux.
Les parachutistes et leur complice "ont violé la loi et se sont mis en danger, ainsi que d'autres. Ces arrestations devraient envoyer un signal à tous ceux qui envisagent d'utiliser de manière impropre des bâtiments symboliques", a déclaré le chef de la police de New York Bill Bratton.
"Cet acte illégal et égoïste a clairement mis en danger le public", a également déclaré Joseph Dunne, le responsable de la sécurité de l'Autorité portuaire de New York et du New Jersey, qui possède le site.