La Fondation Leenaards a remis jeudi à Lausanne deux prix prestigieux pour un montant total de 1,75 million de francs. Les distinctions sont allées à des projets de recherche biomédicale translationnelle, qui associent recherches fondamentale et clinique en vue d'aider le patient aussi rapidement que possible.
Le premier prix récompense un projet de recherche visant à identifier précocement une forme grave de risque cardio-vasculaire et à proposer une thérapie préventive. Les travaux portent sur des anticorps nocifs pour la protéine qui véhicule le bon cholestérol.
Ces anticorps peuvent être détectés dans le sang et neutralisés par des peptides de synthèse. L'étude réunit les docteurs Nicolas Vuilleumier (HUG), Oliver Hartley (UNIGE), Fabrizio Montecucco (UNIGE), Pedro Marques-Vidal (CHUV), Martin Preisig (UNIL-CHUV) et Peter Vollenweider (CHUV).
Le second prix attribué par la Fondation Leenaards salue la recherche d'un nouveau mode d'administration de chimiothérapie, plus efficace et avec moins d'effets secondaires. Les travaux se focalisent sur le cancer du sein et tendent à développer des agents qui se concentrent spécifiquement sur les structures tumorales.
Une telle méthode permettrait de diminuer les doses injectées au patient. Le projet associe les docteurs Anita Wolfer (CHUV), Elena Dubikovskaya (HUG) et Yann Seimbille (UNIGE).
La Fondation Leenaards soutient des projets sociaux, scientifiques et culturels dans l'Arc lémanique. De 1995 à 2013, elle a consacré plus de 142 millions de francs à son action dont plus de 41 millions au domaine scientifique.