Inélégant
Indépendamment du fait que les lignes d’Isabelle Falconnier (…) sont inintéressantes et inélégantes, elles offusquent notamment celles et ceux qui sont gravement atteints dans leur santé. Comme Christophe Passer – actuellement rédacteur en chef adjoint de L’Hebdo – l’a déclaré à Darius Rochebin il y a quelques années, «Il est très facile d’écrire des choses agressives…». C’est certain, la mé(na)gère de moins de 50 ans est de retour.
Patricia Micsiz, Saint-Légier
Sévère
(…) Isabelle Falconnier fait une critique assez sévère du retour de Dominique Warluzel après un peu plus de six mois d’absence. Pour elle sa résurrection serait parfaitement orchestrée et le brillant avocat serait à nouveau aux affaires en particulier pour lancer les réservations pour sa pièce de théâtre Fratricide qui se joue à Genève dès le 1er octobre!
Je suis parmi les ménagères qui ont été attendries par son témoignage dirigé par son ami Darius Rochebin à la TV mais, comme médecin, j’ai tout de même diagnostiqué une sacrée angoisse frisant la panique, surtout lorsque le journaliste a évoqué la possibilité d’un suicide. La voix de Warluzel a chevroté et son visage s’est assombri laissant apparaître un certain effroi et même de la peur.
Pour ma part je ne pense pas que le grand avocat est revenu avec la même arrogance qu’autrefois. Il m’est apparu très diminué et plutôt dépressif après son AVC qui lui laisse tout de même son bras gauche drôlement handicapé (lui qui était gaucher!)
Vous me rétorquerez qu’il ne faut pas oublier qu’il fut un très bon comédien. Mais pour moi, même s’il y a une certaine part de mise en scène… il a pris un sacré coup!
Béatrice Deslarzes, médecin, Vessy
Déviance?
Homophobie, pourquoi les gays agacent-ils?
L’Hebdo No 28
La réponse (…) ne se trouve pas dans les explications tarabiscotées des sexologues. S’en tenir là est une manœuvre d’évitement de la vraie question soulevée par la «normalisation» de l’homosexualité. La contraception avait déjà détaché la sexualité de son origine biologique, la procréation. Mais la mise sur le même pied des comportements hétérosexuels et homosexuels (jusque dans le mariage!) va beaucoup plus loin: elle délie jusqu’à l’acte sexuel de l’altérité qui constitue le fondement même de la sexualité à tous points de vue: anatomique, physiologique, psychologique et symbolique. Des impératifs qui, encore récemment, permettaient à un dictionnaire de référence de citer l’homosexualité au rang des perversions, et au DSM (Diagnostic and statistical manual of mental disorders la «bible» des psychiatres américains) de classer celle-ci au titre des pathologies, à l’instar de l’OMS. Que les termes d’anomalie ou de déviance soient aujourd’hui récusés comme politiquement incorrects change-t-il la donne au point d’ignorer des réalités humaines codées génétiquement et inscrites dans une histoire millénaire?
Gérard Eperon, biologiste, Lully