Un nouveau monde mérite un nouveau magazine. Mais le monde est-il vraiment plus nouveau aujourd’hui qu’hier? A L’Hebdo, nous le croyons. Moult changements se sont cristallisés ces derniers mois, qui appellent une manière différente d’informer les lecteurs. L’explosion du nombre d’appareils mobiles incite à revoir la complémentarité entre le numérique et le papier, à mieux valoriser les atouts de chaque support. Mais au-delà des aspects techniques, la Suisse, telle qu’elle se définit au gré des dernières votations, a besoin de titres de presse qui posent les bonnes questions. L’Hebdo a toujours été un acteur plus qu’un simple observateur du destin de ce pays. L’Hebdo renouvelé que vous tenez entre les mains entend accentuer cette vocation.
Dans la vie d’un journal, la notion de «nouvelle formule» résonne souvent comme un rituel. Pourtant, la mue de L’Hebdo conçue avec l’agence parisienne Rampazzo & Associés nourrit une ambition plus profonde: inventer le magazine du futur.
Nous croyons en l’avenir et en l’exigence du papier. Nous croyons en cette périodicité qui permet, chaque semaine, d’approfondir et de prendre du recul face à la déferlante ininterrompue de l’actualité. Voilà pour les professions de foi. Mais comment relever les défis qui se présentent à nous? Sur le plan formel, par une utilisation audacieuse, illustrative et créative de la typographie. Par une revalorisation de l’image en collaboration avec la nouvelle génération de photographes suisses (nous leur consacrons une exposition au Salon du livre). Par un découpage plus clair de l’information. Le logo lui-même exprime ce renouveau: il s’étend aujourd’hui avec force sur toute la largeur de la une. Sur le fond, nous entendons vous offrir une sélection plus radicale des thèmes de l’actualité, une plus grande ouverture sur l’international dans ses implications pour notre pays. L’Hebdo, c’est un ton. Une pertinence et une impertinence journalistiques, un engagement, des choix radicaux, une réflexion originale sur l’actualité. L’affirmation de notre identité comme voix critique de la Suisse romande.
Une plateforme de débats
Nous voulons aussi que cette nouvelle maquette séduise, qu’elle surprenne, et pourquoi pas qu’elle déstabilise un peu dans son intention de nous propulser vers l’avenir.
Et parce que les modèles d’affaires de la presse sont remis en question, nous avons repensé notre façon de travailler. Convaincus que l’avenir passe par des collaborations, nous nouons des relations privilégiées avec des titres de la presse internationale, Der Spiegel, The Economist, Atlantico, Books Magazine ou Politico, ainsi qu’avec des journaux d’outre-Sarine. A la nécessité économique, et c’est le plus important, s’ajoute la volonté d’enrichir notre couverture de l’actualité d’autres perspectives que les nôtres.
Curateur d’idées, L’Hebdo est aussi – et peut-être surtout – une plateforme de débats. Cette présence est déjà forte sur notre site, elle le sera davantage encore. Et les contributions de notre réseau de spécialistes, commentateurs et provocateurs – un vrai think tank de plus de 50 signatures – vont trouver une place accrue dans les pages du magazine.
Se joignent à eux de nouveaux chroniqueurs réguliers: l’éditorialiste Werner De Schepper nous fera passer la frontière de la langue pour nous raconter l’actualité qui anime la Suisse alémanique. L’écrivaine Marcela Iacub parlera cinéma à travers le prisme de la philosophie. Et Patrick Morier-Genoud nous expliquera pourquoi «Tout est sexuel». Outre ses déclinaisons numériques, L’Hebdo continuera d’offrir à ses lecteurs une famille de publications annexes, à l’image de Montres Passion ou de L’Hebdo Men.
Cette vocation de passeur d’idées et de passions s’incarne aussi, chaque année, dans le Forum des 100. Une rencontre qui est devenue un rendez-vous précieux dans les agendas des acteurs de Suisse romande. Nous fêterons le 15 mai son dixième anniversaire.
L’Hebdo est un magazine, mais aussi beaucoup plus que cela. Bon pour les yeux et, fidèle à son slogan historique, toujours et encore, de la manière la plus contemporaine, bon pour la tête!
La rédaction