Le paquebot de croisière Costa Concordia a commencé à se redresser en fin de matinée lundi près de l'Ile toscane de Giglio. Près d'un mètre de coque rouillée, émergeant de l'eau salée, était visible sur les écrans de la salle de presse installée sur l'île, selon une journaliste de l'AFP.
Selon Marcello Luschi, un ingénieur de l'observatoire de l'environnement, "la phase critique de détachement des rochers est passée", même si pour le moment le navire ne s'est redressé que de quelques degrés. A partir de maintenant, la rotation devrait s'accélérer, selon l'ingénieur, interrogé par la télévision Sky TG24.
"La durée de douze heures pour l'ensemble des opérations démarrées à 09h00 reste valable", a expliqué Sergio Girotto, responsable du projet pour la société italienne Micoperi.
C'est la première fois qu'un tel exploit technique est tenté sur un bateau aussi grand, long de près de 290 mètres, haut comme un immeuble de plus de dix étages, et positionné de cette façon, le flanc droit couché sur des rochers.
La rotation est gérée à distance dans une "salle de contrôle" par 12 personnes, chacune devant son ordinateur avec un rôle distinct à jouer. La plateforme flottante où il se trouve est reliée par deux "cordons ombilicaux" (un principal et un de secours) au navire.