Elles s’appellent Ngozi, Zainab, Nana Yaa, Sade et Makena. Elles sont d’origine africaine et ont grandi dans le Maryland, à Atlanta, à New York, au Texas ou en Angleterre. Après de brillantes études – relations internationales, business, journalisme, marketing et droit –, elles reviennent vivre et travailler sur la terre de leurs ancêtres, le Ghana. Indépendantes, élégantes avec leurs superbes tenues de designers africains, belles, ambitieuses et brillantes professionnellement, ces bobos africaines se retrouvent pour parler de leurs préoccupations de femmes modernes: la vie, l’amour et les relations hommes-femmes. Voilà le résumé de la première saison d’An African City, diffusé sur le Net uniquement. C’est pour avoir une entière liberté que Nicole Amarteifio, auteur, scénariste et codirectrice, a préféré l’internet pour diffuser les aventures des «Ghana girls». Cela malgré l’intérêt de chaînes de télévision. Fan de Sex and the City, la jeune femme ne se reconnaissait pas dans les expériences sexuelles de Carrie et de ses amies. Du coup, elle a créé des scénarios à la sauce africaine. Son intention est également de construire un pont entre l’Afrique qu’elle connaît et l’image un peu misérabiliste qu’en a le reste du monde. Mission réussie.
Jeudi, 8 Mai, 2014 - 05:56
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